C’est une chose qui est assez courante chez les personnes qui ne sont pas sûres d’elles-mêmes. Complexe physique ou peur de vieillir, peur de revivre un abandon qui fera mal, les causes de cette dépendance sont souvent multiples mais la plupart du temps une domine les autres. Ce qui se passe c’est que l’on se laisse influencer par les émissions télé et autres revues psycho sans arriver à isoler la cause exacte de cette dépendance. Essayons ici de voir plus loin pour en finir avec la dépendance affective une bonne fois pour toute.

Les symptômes

IAddiction aux sentimentsl ne faut pas confondre l’amour fou, l’amour fusionnel d’un début de relation avec une dépendance affective, ce n’est pas vrai. Il ne faut pas confondre non plus le narcissisme avec la dépendance car il est très facile de confondre les deux. La dépendance affective ce n’est pas juste avoir envie d’être supérieure aux autres, d’être la plus belle ou la plus riche. Avoir les plus beaux enfants et se sentir exister au travers d’eux ça c’est du narcissisme.

Le fait de préférer être aimée plutôt que le contraire est aussi un sentiment naturel. Là où cela devient plus difficile c’est quand cela change notre attitude, quand cela devient une obsession, alors là, c’est mauvais et on est dans la dépendance. La dépendance en devient une quand on ne vit plus que pour elle et que l’on organise notre vie autour d’elle.

Un mal difficile à vivre

Le fait d’avoir ce genre de problème est bien-entendu difficile à vivre car il met dans une situation dans laquelle on est jamais satisfaite. Chaque marque d’affection est demandée, voir arrachée jusqu’à en devenir tout sauf naturelle et cela fait mal autant à la personne qui donne qu’a celle qui reçoit. Le fait de vouloir recevoir des preuves d’affection est le signe d’un manque qui remonte au passé. Avoir été quittée ou délaissée quand on était jeune est une expérience traumatisante. Il faut donc isoler cette cause pour commencer le travail sur soi.

Le travail ne fait que commencer

Une fois la cause isolée, on doit alors commencer la prise de conscience de ses demandes du quotidien et de ces lacunes. Le fait de ne pas avoir de lacunes visibles est le signe qu’on se voile toujours la face. Il faut donc bien mettre en évidences ces petites mimiques, ces petites choses qui nous font nous sentir mal avec les autres. Là on fait un grand pas car il faudra au quotidien apprendre à vivre autrement jusqu’à ce que cela devienne un réflexe.

Changer certaines habitudes

Il faut d’abord arrêter de regarder les autres comme si ils avaient toujours un regard de juge sur ce que nous faisons. Il faut apprendre à retrouver de la confiance en soi par de petits gestes. Pour cela il faut aussi apprendre à se « ré-aimer » c’est-à-dire qu’il faut faire les choses pour soi aussi, et pour se faire plaisir.

Il ne faut pas hésiter à prévenir les autres et à en parler pour qu’ils puissent nous aider dans notre démarche et nous aider à poser des limites à notre attitude. Il est presque illusoire de penser que nous pouvons tout faire tout seul. Ce n’est pas possible.

Faire le deuil et avancer

C’est le plus difficile. Faire une croix sur son passé est une chose très difficile. Il faut non pas l’effacer mais regarder l’avenir et voir devant. La vie est une suite de décisions qu’il faut prendre. Vivre au jour le jour est simple mais cette attitude peut faire souffrir. Prendre sa vie en main est un grand pas, vivre sa vie sur la durée est une grande chose dont on peut être fière. Pour vivre sa vie on a besoin des autres, c’est une certitude, mais on a aussi besoin de son propre espace et donc de laisser de l’espace aux autres pour gagner en naturel et donc en joie de vivre.