Trop de sommeil ce sont des nuits de 12 heures ou plus, c’est ne pas vouloir se lever, de se sentir bien dans son lit, c’est même pour certains refaire des siestes dans la journée. La plupart du temps il est difficile voire impossible de travailler, de nouer des relations sociales simples, de faire les tâches du quotidien. Ce qu’il y a de bien avec le sommeil c’est que pendant ce temps là, on ne fait rien et on ne pense à rien. En d’autres termes on n’a pas à prendre de décisions, on est sûr de ne pas faire de bêtises.

Pourquoi dormir?

Nous avons vu que c’est une bonne manière de ne pas vivre sa vie et de vivre sa dépression. Car c’est bien de cela dont nous parlons, du fait de vouloir arrêter de vivre pour au contraire profiter de sa dépression. Le fait de s’enfermer dans son lit n’est pas le fait de vouloir s’enfermer dans un chaud cocon mais de vouloir s’enfermer en soi. Certes, ce n’est pas la chose la plus consciente qui soit mais il faut avouer que les témoignages dans les blogs et forums montrent que la plupart du temps les victimes de cette hypersomnie sont bien conscientes de ce qu’elles font. Donc l’hypersomnie n’est pas une maladie mais c’est le plus souvent le symptôme d’une autre maladie: la dépression.

On dors pour ne pas avoir à affronter la vie.

Le problème c’est que dans ces cas là on dort souvent mal. Alors il faut des béquille, le plus souvent chimiques, pour arriver à trouver le sommeil.
Car on ne dort pas parce qu’on est fatigué mais on dort parce qu’on ne veut pas voir la réalité en face.

Dans ce cas la chambre devient un lieu paradoxal ou règne le besoin de se sentir dans un cocon et le mal qui vient du fait que c’est aussi le lieu symbolique de notre absence d’envie de vivre, donc de culpabilité.

Antagonisme entre le lit de l’enfance et la prison.

Pour s’en sortir

Partant du principe que la dépression est une maladie plutôt grave et qu’il est très difficile de s’en défaire, il faut souvent se résigner à se faire aider. Il est très difficile de trop de sommeil, hypersomniesortir de cela seule. Il existes des psychothérapeutes, des psychologues, des psychiatres, pas facile de faire son choix, surtout que ces gens sont chers. C’est pourquoi un premier travail simple est à faire sur soi.

Mais il est vrai que la décision doit venir de soi sinon ce n’est pas la peine.

La plupart du temps on sait d’où viennent les problèmes, on sait ce qui est à l’origine du mal. Ce qui vient ensuite n’est qu’une manière de ne pas voir cette réalité en face.

Et la plupart du temps il faut se rendre à l’évidence: Cela relève d’une faiblesse à affronter les problèmes. Certains boivent, d’autres disent que c’est de la faute de la société, d’autres dorment. Mais tant que ce n’est pas une maladie chronique, c’est un problème psychologique alors il est possible de s’en sortir par une prise de conscience et un travail sur soi.

A faire concrètement pour aider

Avant tout il faut revenir à des horaires raisonnables. Est-il raisonnable de se lever à 11h, à midi ou même plus tard? Non.

Peut-on justifier cela par le fait qu’on se couche tard? Non ce ne doit pas être une réponse car tout cela relève de son manque de courage.

Manque de courage, c’est de là que vient le plus souvent mal.

Inutile de se cacher derrière un décès, un événements traumatisant, ce qui compte c’est la manière dont on affronte les choses à commencer par le quotidien. Donc il faut commencer par vivre le jour car le quotidien se vit dans la journée.

Aller marcher, aller voir des amis, ou aller à la bibliothèque, peu importe mais il faut sortir de chez-soi, sortir de sa maison pour s’éloigner de son lit. Oui, la tentation est grande d’y revenir alors s’en éloigner physiquement et surtout moralement.
Et puis il faut remplir ses papiers, s’occuper de ses courses, s’occuper du quotidien. Le fait de prendre cette décision c’est déjà vouloir changer et être plus forte que sa condition. Il faut reprendre le contrôle pour ne plus être hypersomniaque.

Un long chemin

Le chemin sera long et difficile, il va falloir lutter contre de nombreux démons, faire attention à ne pas rechuter trop souvent car forcément, il y aura des rechutes. Sortir, bouger encore et encore c’est le seul moyen de se sortir de sa dépression, du moins de commencer à s’en sortir.

Car par la suite il faudra faire ce que tout le monde fait au cours de sa vie et cela jusqu’à la fin de ses jours.

Faire ce que l’on a à faire ce n’est pas gravir des sommets de 8000m, c’est d’abord faire les choses du quotidien. Si ensuite on a un but ultime qui justifie que l’on se lève le matin c’est encore mieux. Avoir envie de gravir une monagne et s’entraîner, avoir envie de passer un diplôme et d’apprendre sont autant de choses qui permettent de

Du soutien

Famille, amis, conjoint si il n’a pas fuit, l’entourage est important. Mais attention, il ne faut pas trop en demander car l’entourage ne peut pas tout et il ne faut pas le faire fuir. il faut que les autres soient fiers de nous et c’est cela qui compte.