Certaines personnes, quelle que soit la culture, n’ont pas le droit de faire ce qu’elles veulent au sein de leur groupe. C’est le cas de personnes qui ont des références religieuses mais le plus souvent le problème est culturel et se sont les femmes qui subissent la loi des hommes. Le pire c’est que cela est tellement entré dans les mœurs que beaucoup de femmes entre dans cette spirale et participent à cette « séquestration ». C’est le cas de la mère qui participe à la surveillance de sa fille qui n’a finalement plus de droits tant qu’elle n’est pas mariée.

Et puis il y a les problèmes de familles qui ont des intérêts économiques et sociaux. Les groupes sont une entité qui peut marquer au fer rouge, comme une étiquette sur le front.
Avec d’un côté une famille qui à ses idées et de l’autre une personne isolée par sa sexualité ou ses conviction, la situation peut vite devenir intenable.

Le problème est de sortir de cette situation.

L’héritage culturel

Ce qui est clair c’est que nous ne pouvons pas aller contre certaines traditions en quelques secondes car il existe des manières de vivre qui sont ancrés dans les mœurs et dans les familles. Aussi des filles qui se mettent à l’écart de cette vie et qui fuient au sens propre peuvent être poursuivies par des membres de leurs famille. Le pire, c’est quand la famille devient tortionnaire. Comme pour couper l’envie à toutes les filles de vivre libres, les frères, les pères parlent de déshonneur dès que les filles veulent choisir leur vie. Elles peuvent même être pourchassées, châtiées des pires manières par leur propre entourage.

Si tout ce qui sort de la règle familiale est à bannir, alors parfois il n’y a pas d’autre choix que de sortir de la famille.

En effet, si on veut vivre sa spiritualité, sa sexualité ou tout simplement connaître le bonheur il faut un environnement adéquat, et certains ne le permettent pas.

Il faut dire que si certaines règles sont en cours c’est le plus souvent pour des raisons qui n’ont rien a voir avec la famille mais avec des questions de pouvoir et d’image par rapport à l’entourage de la famille.

Comment s’en sortir?

Le mariage? Si c’est pour sortir d’une prison pour s’enfermer dans une autre alors mieux vaut ne rien faire pourtant c’est souvent la seule solution pour certaines femmes mais des hommes « normaux » même avec tout l’amour du monde vont souvent se sentir démunis face à une belle-famille trop présente.

La vraie porte de sortie est la mise à jour de ses opinions ou de son mode de vie. Quitte à « être la honte de la famille » mieux vaut le faire en toute transparence car cela permet d’avoir des appuis.

Il est rare de réussir seul contre tous.

La plupart du temps c’est en groupe que l’on peut faire face à un groupe. Pour cela, il faut quitter le groupe toxique pour rejoindre ou créer un groupe salutaire.

Partir?

C’est une question. Doit-on rompre définitivement tout lien? Partir une jour faire les prisonnière de sa famillecourses et ne plus jamais revenir? C’est une question que bien des femmes qui vivent ce genre de situation ont dû se poser et c’est une décision très difficile à prendre. C’est pour cette raison qu’il est compliqué d’aider ce genre de personnes car enfermées dans leur famille puis dans leur couple, elles n’ont pas travaillé, acquis aucune autonomie et du coup elles hésitent à sortir puisque prendre le risque d’être livrées à elles-mêmes est finalement énorme.

Pourtant, il faut s’éloigner de ce qui fait mal pour trouver ce qui fait du bien.

Quelle réponse?

Association? Mari parfait? Peu de réponse en réalité car ce genre de situation triste est finalement très courante et celles qui s’en sortent le mieux sont celles qui deviennent célèbres mais elles ne représentent pas la majorité car pour ce genre de cas, il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus.

Pourtant il est clair que la force de l’homme est dans sa décision d’être plus fort que sa condition.

Il y a des organismes qui peuvent aider, il y a des gens biens sur Terre et tout le monde à droit au bonheur et à la liberté. Aussi, il appartient à chacun de préparer son action pour réussir à s’évader de cette prison qui tue à petit feu.

Avec l’aide du web, parfois des réseaux sociaux il est possible de trouver des gens biens. Il faut se méfier des profiteurs et des pervers mais il est possible de mettre en place la stratégie gagnante qui aboutira à une évasion réussie. C’est une question de volonté et de travail, il faut juste se dire qu’on peut le faire.

La réponse est donc qu’il faut prendre confiance en soi, travailler et fabriquer son bonheur.