Le téléphone portable, les tablettes sont partout autour de nous et surtout dans nos poches c’est pour cette raison que nous sommes toujours tentées de regarder ce qui s’y passe. Ce qui est intéressant c’est d’écouter les témoignages des gens qui ont un problème de portables ou qui se retrouvent dans une situation dans laquelle ils ne peuvent pas téléphoner ni consulter les réseaux sociaux. Cette situation est vécue par ces gens comme très difficile. Pourquoi et êtes-vous dans ce cas là? Si oui, comment s’en sortir?

Le portable qui sert à tout

Les résultats menés par une étude de l’institut Nielsen et relayée par le journal le monde parle de l’attitude des gens et de leur rapport au téléphone. Cette étude montre que le nombre d’applications téléchargées est de plus en plus grand et que le temps passé dessus augmente lui aussi. Du coup, on remarque que le temps passé à ne rien faire de productif augmente lui aussi beaucoup car au final le fait de vérifier son compte twitter toutes les 10 minutes ou de s’amuser à un jeu n’est en fait rien d’autre que du temps passé sur son portable mais de manière compulsive et sans réel but. Ce qui est intéressant avec cette attitude c’est de voir surtout ce processus compulsif de l’utilisation du téléphone.

NomophobieSe sentir perdue

A l’image des Geeks ou Nolife ces adolescents qui passent des journées et des nuits entières sur des jeux vidéos en ligne, utiliser son téléphone de nombreuses fois dans la journée pour vérifier ses connexions virtuelles devient vite prenant mais quand cela s’arrête? Vous sentez-vous perdue? Certaines personnes ne peuvent plus vivre sans leur téléphone mais le contraire est-il possible?

Nul n’est irremplaçable

Quand les contacts ne sont que virtuels, quand les messages sur les réseaux sociaux ne sont plus assimilés par le cerveau, quand les mails sont vérifiés plus de 10 fois par jours pour aller jusqu’à des dizaines de fois alors là oui, il y a un problème de cyberdépendance ou nomophobie. C’est peur de se retrouver sans mobile existe et dénote en réalité un véritable désert affectif voire social. En effet, les contacts virtuels le restent très souvent et cela le corps le sait. Au fond il est clair que cela est une perte de temps et une petite voix en soi nous le dit mais on ne veut pas l’écouter.
Car on le sait que tout cela n’est que virtuel et pourtant on ne peut pas s’arrêter. C’est une attitude dangereuse de drogué et on s’en rend compte quand le téléphone tombe en panne. L’impression est de rater de nombreuses choses et surtout c’est une peur que les autres s’arrêtent de nous parler si on occupe pas le terrain lais il est clair que cela n’est pas une bonne chose car de vrais amis ne nous quittent pas juste pour une simple panne de téléphone.

Pourquoi une telle attitude?

C’est le désert affectif qui conduit aux addictions en général. On croit souvent qu’elles en sont une résultante, c’est ce que disent tous les clochards qui disent qu’ils ont commencé à boire pour oublier leur solitude et que c’est cela qui les a fait plonger dans l’abîme mais ce n’es pas le cas? Le plus souvent les problèmes sont antérieurs à la perte de vie sociale, la source est une fois de plus en nous. Certes les fabricants savent faire des programmes qui deviennent addictifs mais des gens équilibrés perdent rarement l’équilibre.

Chercher en soi

Quel vide cherche-t-on à combler par cette attitude frénétique? Le fait de perdre autant de temps en futilité n’est pas sans conséquences car il est pris sur autre choses mais sur quoi exactement? Que ferions-nous si nous n’avions pas de portable? Quelle vie avions nous avant? Cette question est fondamentale. Le fait d’avoir quelque chose d’intéressant à faire est incompatible avec l’addiction au téléphone. L’ennui c’est que comme toute drogue, elle est facile d’accès et il est toujours plus simple de ne rien faire que de se fixer des objectifs et de tout faire pour y arriver. Oui, l’inaction est très facile, contrairement à la réussite et au bonheur qui nécessite une certaine part de travail.