Cette notion d’enfermement est importante car elle va de pair avec le fait de ne pas aimer se retrouver dans un espace confiné et de devoir s’acquitter d’une taxe pour s’en sortir. Ici, le fait de perdre sa liberté de mouvement se fait sentir. Que ce soit le fait de se retrouver dans un parking ou à la sortie d’une autoroute, ce qui compte c’est de devoir passer une barrière au moyen d’une contribution personnelle. Le sens du péage est donc celui de vouloir se sentir bien dans un endroit, pas comme la situation actuelle qui nous confine dans un espace qui n’est peut-être pas propre et sans doute malsain.

Ne pas avoir la possibilité de sortir

Contrôle qui se passe mal, manque de monnaie, le fait de ne pas passer un péage est ne pas pouvoir dépasser une étape de sa vie et rester sans liberté ce qui fait le plus de mal. Ce n’est pas un problème avec soi-même, c’est avant tout un problème avec une institution qui nous empêche d’aller plus loin.

Un péage vide

Quand on se trouve seule au péage, face à une machine, derrière une barrière c’est vraiment le sentiment que nous confions une partie de nous même à quelque chose de déshumanisé. C’est le cas des tracas administratifs que deviennent de plus en plus automatisés. La question est donc de savoir ce qui nous stresse là dedans et c’est sans doute cette absence d’humanité qui ne peut que conduire à l’injustice.

Pas besoin de payer!

Par opposition à ce que nous venons de voir plus haut, ce qui se passe ici c’est que nous nous sentons soulagés et heureux de passer librement une frontière, c’est une bouffée d’air frais. Ce qu’il faut espérer c’est que le rêve soit prémonitoire ou soit le reflet de la réalité.