Proches des pratiques vaudous que l’on trouve en Haïti ou au Brésil, la sorcellerie antillaise se distingue par des pratiques moins axées sur des croyances comme celle en le baron Samedi bien que là aussi des créatures surnaturelles soient partie entière de la mythologie magique.

Sorcellerie AntillaiseL’importance des substances et poisons

Quimbois vient de l’expression tiens bois qui renvoie au mélange utilisé lors des rituels de magie. Ils sont composés de divers ingrédients un petit peu à la manière du Ouanga que l’on trouve dans le Vaudou.

L’importance des créatures invoquées

Les zombis sont très importants dans la sorcellerie antillaise, ils sont longtemps été des acteurs majeurs des rituels magiques. Mais ils sont aujourd’hui moins crains que les diablesses qui viennent hanter bon nombre de rituels et de rites de sorcellerie. Elles sont des belles femmes aussi envoûtantes que dangereuses.

Le rituel magique

La plupart du temps ces rituels sont des rituels de désenvoûtement. La magie noire est encore une croyance assez forte aux Antilles avec une grande capacité de certains à croire qu’ils peuvent être envoûtés ou que des lieux de vie puissent êtres possédés par des esprits malsains. Ces rituels sont en quelque sorte des rituels exorcistes.

A l’aide du Quimbois, de mixtures diverses, de fumées le prêtre va commencer le rituel le vendredi et ne s’arrêtera que le dimanche. Son but sera de nettoyer lieux et personnes par la prière et l’utilisation des outils don nous venons de parler. Une fois le rituel achevé, les esprits mauvais sont censés ne plus importuner les lieux qui reprennent une existence normale.