Le fait de se sentir seul n’est pas qu’une sensation pour de nombreuses personnes qui ne savent pas comment se sortir ce cette situation. Ce problème est plus grave qu’on le pense car il empêche ceux qui en sont atteint de vivre leur vie, de faire de nombreuses choses du quotidien.

St-PaulLe processus

Ce qui se passe dans ce cas c’est que la personne atteinte se coupe progressivement du monde pour ne plus voir grand monde, pas même ses amis. Parfois les choses sont plus brutales, elles arrivent avec un choc comme une agression. Cela-dit, dans de nombreux cas le repli sur soi est une chose qui arrive petit-à-petit, comme si elle était cultivée patiemment. Cela commence par une rupture amoureuse ou un changement dans le travail, puis cela se termine par une vie coupée du monde qui peut même aller jusqu’à perdre son logement. Mais ce qui caractérise le plus cet état est la solitude psychologique et le manque d’envie de faire quoi que ce soi.

Un terreau fertile?

On sait que les clochards ont en général un profil commun. Mais il semble qu’il en soit de même pour les personnes qui souffrent de repli sur soi. Se sont des personnes sensibles et souvent des membres de leur famille ont ressentit des problèmes de ce genre. Mais ce qui compte c’est l’environnement et les chocs psychologiques, il est clair que les gens qui ont une activité professionnelle passionnante et un environnement familial positif seront plus forte face au repli sur soi que les autres.

Que faire dans ce cas?

Il ne faut surtout pas rester seul. Consulter un psychologue peut-être une bonne chose mais en général il ne fera que dire ce que l’on sait déjà et nous ne ferons avec lui que ressasser encore et encore les mêmes choses.

Ce qu’il faut c’est sortir du cercle.

Pour cela il faut bouger, il faut voir des gens, se refaire des amis ou reprendre contact avec les anciens. Quand la famille est saine, elle est aussi importante mais si dans sa propre famille il n’y a que des personnes à la vision étriquée ou des gens à problèmes alors mieux vaut éviter de prendre des risques et se tourner vers d’autres gens.

Il faut aussi se fixer des objectifs raisonnables et s’y tenir, avancer pas-à-pas. Monter L’Everest du premier coup est impossible, il faut d’abord s’entraîner sur des collines, puis des montagnes avant d’atteindre les sommets.

Mais le plus important est la décision, la décision que l’on prend un jour de rompre avec le repli sur soi, la décision de se soigner de ce mal qui laisse trop de monde indifférent.