La première idée qui nous vient à l’esprit quand on parle de ce rêve est de l’interpréter comme un désir d’enfant. Mais c’est le plus souvent plus complexe que ça.
Nous savons en outre que Freud à vraiment décrit ce genre de rêve de la manière la plus stupide qui soit en faisant allusion à un rapport œdipien. Certains vont crier au sacrilège car nous venons de traiter Freud de stupide mais je persiste et signe: Freud était un pervers qui à fait tourner toute sa vision de la psychologie autour de sa propre perversion alors évitez ses interprétations de comptoir. A part certains, personne n’y croit plus.
Accoucher en rêve
Chaque idée forte cache quelque chose et celle-ci est souvent l’arbre qui cache la forêt. Cette forêt est le plus souvent l’accomplissement personnel. Car oui, donner la vie c’est comme la mort, c’est à la fois la vie et le temps qui passe, c’est le fait de devoir gravir une montagne, d’accomplir quelque chose de grand avant qu’il ne soit trop tard. Rêver de cela est un signe d’envie de faire quelque chose de sa vie.
Les femmes font ce genre de rêves. Combien d’entre-elles disent que ce qu’elles ont réussit de mieux se sont leurs enfants? Certes c’est souvent pour cacher qu’elles n’ont rien réussi par ailleurs mais l’accouchement c’est une chose attendue et désirée par de nombreuses femmes alors même qu’il fait peur.
On entend beaucoup de choses sur l’accouchement.
On entend que ça fait mal, que ça peut mal se passer. Pourtant le désir d’enfant est le plus fort. C’est cette dualité qui est intéressante dans le rêve. Le fait de désirer quelque-chose de tout son être mais d’avoir peur de ce qu’il faudra pour l’obtenir.
Donc accoucher pour une femme c’est réaliser un rêve mais un rêve qui a un prix.
Au sens propre c’est le désir d’enfant qui se manifeste, au figuré c’est l’accomplissement du rêve d’une vie.
La métaphore du bébé
Les voyants y voient le fait que dans l’avenir une grande chose va aboutir, un grand projet verra le jour. Mais les psychologues y voient eux le fait de vouloir réussir. Un bébé est aussi un symbole d’amour, du coup il peut symboliser le fait de vouloir cimenter sa vie affective, c’est une envie de stabilité et de d’épanouissement personnel qui est visible ici.
N’oublions pas que pour beaucoup de couple, le bébé est la dernière chance de se reconstruire. C’est une mauvaise idée de choisir cette voie car l’enfant ne doit pas qu’un ciment qui recolle les morceaux. Un enfant ça se veut mais ça se garde pour toute la vie.
Le bébé est donc ce qui est désiré, ce qui sera aussi un poids à supporter. Certains le supporteront très bien, ce n’est pas le problème, mais ça reste une responsabilité.
Aussi, il est intéressant de voir comment se passe l’accouchement et comment est le bébé.
Un accouchement qui se passe mal c’est la peur de souffrir du non aboutissement de ses projets. Un enfant qui naît mal formé c’est un choc puis c’est une lourde difficulté. Aussi, l’interprétation est claire.
Ne pas réussir
C’est bien entendu la frustration qui s’exprime. Le plus souvent le message n’est pas codé du tout et c’est bien le fait de vouloir un enfant et de ne pas y arriver qui est visible ici. Il faut donc faire un travail sur soit et tenter d’intellectualiser la situation pour trouver une solution et réussir à faire un enfant.
Les femmes qui veulent un enfant plus que tout finissent par trop y penser, elles se créées des peurs qui se retrouvent dans les rêves. Peur de ne pas réussir, peur de ne pas faire d’enfant avant un âge butoir, autant de choses qui peuvent provoquer un stress.
Justifié ou non, ce stress est là et il prend beaucoup de place et un accouchement qui se passe mal est une manifestation de ce stress.
Donner la vie
Mettre au monde un enfant c’est aussi une grande responsabilité. La personne qui se voit mettre un bébé au monde se sent-elle à la hauteur de la tâche? C’est une grande question à laquelle seule la personne qui fait le rêve peut répondre.
En tout cas, faire face à ses responsabilités, surtout quand elles sont si grandes, est forcément une source de questionnement et de doutes.
