Une impression ambivalente existe en ce qui concerne le fait de se faire opérer. La première des choses est le fait que quand on se fait opérer c’est que l’on est malade, très malade même, seulement dans de nombreux cas l’issue est bonne alors c’est aussi une bonne nouvelle car c’est l’espoir d’un rétablissement rapide. Se faire opérer est donc avant tout le symbole de la peur que l’on a de mourir mais c’est aussi l’espoir de ne pas en arriver là. Choisir l’opération c’est faire le choix de se battre contre la mort, c’est choisir de ne pas se laisser faire face à l’adversité.

Voir une personne que l’on aime partir au bloc

OpérationQuand on a peur pour un proche on peut le voir partir vers la chirurgie. Ce qui se passe ici c’est que l’on regarde une personne partie sans rien pouvoir faire d’autre que prier pour que tout se passe bien. Ce n’est pas une preuve de faiblesse, c’est aussi une preuve d’amour car on confie une personne que l’on aime à une autre qui pourra la sauver et on reste là pour soutenir l’autre. Nous ne sommes pas donc pas si impuissant.

Se voir en train d’opérer

La plupart du temps on ne voit pas de sang mais on mime le fait de manipuler les outils, d’avoir une responsabilité. A moins de voir une personne que l’on connaît sur la table, le fait de se voir dans cette situation est la volonté d’être un héro, d’être une personne qui maîtrise et qui est respectée. Ici, ce qui est vu c’est la vision sociale du chirurgien qui est une personne qui est présente dans la tête des gens comme une personne respectée et écoutée.
Il ne faut pas faire l’erreur de voir le coté financier de la chose car si il est vrai que les chirurgiens gagnent bien leur vie, ce n’est pas cela l’idée directrice. Ce qui compte c’est de se sentir au dessus du lot du commun des mortels par sa maîtrise de la connaissance du corps humain.