La chouette est un animal qui fut à l’origine de nombreuses croyances dont certaines perdurent encore aujourd’hui. Il faut dire que cela est logique car cet oiseau qui fait un cri très particulier la nuit et dont la tête peut tourner sur plus de 200° est plutôt singulier dans le monde de l’ornithologie. Passant d’oiseau sacré à oiseau de malheur, la chouette à connue un sort fluctuant au cours de l’histoire ce qui est intéressant car cela montre bien à quel point la croyance domine le rapport entretenu avec la nature.

L’oracle de la chance

C’est dans ce jeu le signe de la chance qui viendra à qui saura la saisir. La maturité du consultant est soulignée ici et la chouette parle de la femme qui a compris beaucoup de choses et qui saura utiliser sa maturité pour comprendre la situation et réussir ce qu’elle a entreprit.

La chouette dans l’oracle de Belline 

Même si elle est mal dessinée, la chouette dans l’oracle de Belline représente la sagesse et le succès à la suite d’une réflexion bien menée.

La chouette au cours de l’histoire

L’antiquité grecque la chouette est symbole de sagesse et reste très liée à Athéna. Elle sera d’ailleurs sur les pièces de monnaie antiques, les drachmes.
Chez les romains le son de cloche est tout autre car on pensait que l’oiseau de nuit venait sucer le sangs des petits, elle était symbole de mauvais présage alors que beaucoup pourtant partageaient avec les grecs la vision d’intelligence attribuée à la chouette.
Au Moyen-Âge, là, ça se gâte franchement car le hibou était oiseau de malheur. On le clouait vivant sur les portes de maisons pour éloigner le mauvais sort et sans doutes les visiteurs malintentionnés.

Aujourd’hui

Ce coté oiseau de mauvais augure est presque fini même si certains imbéciles continuent à lui attribuer des pouvoirs surnaturels ou des croyances assez obscures. Les sorcières du dimanche y voient des signes paranormaux mais il est clair que la chouette est surtout un animal qu’il faut protéger des chasseurs, de la pollution et de la destruction de son habitat naturel car si elle aime nicher dans de vieilles bâtisses, et de vieux troncs d’arbres, il est clair que l’homme est aussi grandement responsable de l’influence qu’il peut avoir sur la population de hiboux en particulier et d’oiseaux en général.