Si le fait de se tromper de route en partant en vacances n’est pas une raison de se prendre pour une ratée, le fait de se faire plaquer par son copain, de ne pas trouver de travail et de vraiment tout rater peut amener à se poser des questions et ça c’est bien! Oui, c’est la première des choses à faire que de prendre conscience et que de se poser des questions. Si on reste passive dans sa vie on n’avance pas mais si on se dit qu’il faut faire quelque chose alors on peut envisager l’avenir avec plus de sérénité car on a déjà un but: celui de redresser la barre.

On ne peut pas tout rater!

Si on a l’habitude de ne pas réussir toutes sortes de choses c’est peut-être une suite d’actes manqués comme le disent les psychiatres ou alors une immense bêtise mais dans le second cas on ne lit pas cet article. Pour ce qui est du premier cas, oui, peut-être mais la stratégie de l’échec nous avons ici du mal à y croire. Non, il y a sans doute un petit peu de malchance quand on rate tout et aussi beaucoup de soi.

La majeure partie des cas d’échecs est due à une absence de réflexion au préalable. Combien de chose auriez-vous pu réussir si vous les aviez mieux préparées avant? En effet de nombreuses personnes se plaignent de ne pas réussir à faire certaines choses et puis quand on leur demande ce qu’elles ont fait pour réussir elles disent: « rien ». Pire, elles mettent sur le dos des autres tout ce qui s’est passé! Ce n’est pas bien, il faut se remettre en question et chercher en soi pourquoi ça ne va pas. Si on rejette tout sur les autres c’est que l’on n’assume pas donc on est pas prête à grandir donc autant continuer dans la voie de l’échec car c’est plus sûr.

EchecOui, l’échec c’est aussi une manière pour certaines de se rassurer. Elles se disent qu’elles n’ont jamais rien connu d’autre alors c’est une forme de réconfort qu’elles y trouvent. C’est parce que c’est connu mais aussi parce que cela permet d’exister auprès des autres en se faisant plaindre. Seulement les autres au bout d’un moment ils en ont marre de nous écouter nous plaindre, ils en ont marre de devoir nous prêter de l’argent qu’ils ne reverrons jamais, ils en ont marre de devoir nous supporter.

Que faire?

Il faut se prendre en main, il faut arrêter de pleurnicher car ce n’est pas comme cela que l’on avance et il faut prendre ses responsabilités.

Il ne faut pas rejeter nos fautes sur autrui.

Il faut se concentrer sur ce que l’on fait et penser les projets les plus importants.

Il faut arrêter de croire que l’on existe quand on est malade ou que l’on se plaint car ce n’est pas le cas, à trop vouloir se passer pour malade on finit par mourir seule.

Donc il est clair que dans la majeure partie des cas, sauf maladie, accident, les choses viennent de nous. Mais il ne faut pas culpabiliser a outrance car c’est aussi inutile, il faut voir devant et se remettre en piste pour recommencer un nouveau cycle, vertueux cette fois.