Vivre seule

Il existe des gens qui disent aimer se sentir seuls. Pour eux, avoir des relations avec les autres n’est pas indispensable et le célibat ne leur apparaît pas comme une difficulté insurmontable. En effet, des témoignages font état de personnes qui semblent même bien vivre avec eux-même. Est-ce possible ou pas?

Les psys n’aiment pas les solitaires

Pour les psychologues, le fait d’aimer la solitude cache quelque-recherche de solitudechose de mauvais. Que ce soit un problème dans l’enfance ou une éducation avec des parents qui pensent qu’il faut se méfier de tout le monde, il semble que les psys pensent que les personnes vivant seules soient en fait des malades, des névrosés inadaptées à la vie en groupe. Pour eux, il n’est pas possible de vivre comme cela sans avoir un problème dans sa tête.

Bien-sûr les choses changent, il y a de plus en plus de discours compréhensifs de leur par sur le sujet mais ils sont en réalité comme tout le monde: ils se disent que ce n’est pas normal. Pourtant, les personnes qui aiment la solitude ça existe et ce ne sont pas toujours des folles, loin de là. Nous allons voir qu’aimer être seul ce n’est pas obligatoirement se cacher ou détester les autres, c’est aussi une manière de cultiver sa richesse.

Cultiver son jardin secret

Il y a une différence entre aimer la solitude et de pas en avoir peur. En effet, le fait de savoir quoi faire quand il n’y a personne est quelque-chose que certains arrivent très bien à faire. Travailler, voyager, se cultiver, faire du sport ou s’amuser, il y a des tas de choses qu’on peut faire seul.
Nous avons été violents avec les psychologues mais il est vrai que pour des gens qui ne veulent pas entre parle de « normalité », ils sont les premiers à classer dans des cases.
Hors, tout le monde n’est pas un animal social et il y a des activités qui nécessitent du calme et de la concentration. La méditation par exemple est le symbole par excellence de notre propos car on se concentre mieux seul qu’en groupe.
C’est pour cela que les moines se retirent de la société. C’est pour ne pas être tentés mais aussi pour pouvoir trouver la sérénité.
Prenez les moines japonais, ils sont en contact avec le monde mais quand le moment de la méditation arrive ils ne le font pas en public.
Avez-vous remarqué que ceux qui méditent en groupe sont ceux qui font payer leurs séances? Intéressant, non?

Aussi la solitude c’est sortir du monde

Pour prendre le temps d’apprendre, de se concentrer ou tout simplement de méditer, il faut sortir de la vie moderne un moment.
Toutes les études montrent que le téléphone portable est maintenant nocif pour notre attention. Que faire deux choses à la fois n’est pas possible alors quand on reçoit un message on ne peut s’empêcher de le lire et alors il faut 20 min en moyenne pour revenir à ce qu’on faisait. Donc est moins productifs et le cerveau surchauffe pour rien.

Il faut donc pour certains prendre du temps pour se poser, faire redescendre la tension, en un mot: pour se retrouver.

Oui, mais ceux qui aiment vivre seuls?

Là, c’est plus sur la durée, ce n’est pas juste faire une pause de quelques heures mais c’est adopter un mode de vie.
Certains nous disent que c’est possible et que cela ne leur pose pas de problèmes mais il faut bien dire que sur ce point les psychanalystes ont raison: on est rarement solitaires par choix.

Quelle est la raison qui peut pousser à vivre seul?
La plupart du temps c’est une incapacité à aller vers les autres. On le voit souvent en voyance amoureuse avec des gens qui demandent quand ils retrouveront l’amour et qui sont incapables de sortir de leur coquille. Ils peuvent demander pendant des années mais ne font rien pour provoquer la chance car ils ont peur de sortir de leur zone de confort. Aussi, ils parlent de leurs envies et de leurs désirs mais finissent par s’enfermer dans leurs rêves.
Pour eux il n’y a qu’une seule solution: sortir.

Car pour ce qui est de l’idée de faire un choix est une illusion car en réalité on est poussé par quelque-chose.

Si certains préfèrent vivre seuls donc c’est le plus souvent par peur de la souffrance, peur de l’abandon ou peur d’affronter les autres.
Il arrive toujours un moment où on est en communauté. Même les moines y sont obligés, les ermites sont une espèce en voie de disparition.

Aussi il ne faut pas confondre aimer vivre seul et aimer se retrouver seul de temps en temps.

Alors, la solitude est-elle vraiment un problème?

Il y a la solitude subie et la solitude voulue. Il arrive que certains perdent des proches, subissent la rupture amoureuse, ça c’est une chose qui ne se contrôle pas et qui vient justement étayer ce que nous disions sur les inepties dites par les psychologues, à savoir qu’ils traitent les solitaires de névrosés.

Mais ce qui est intéressant de d’étudier ceux qui sont heureux seuls, car si ils paraissent névrosés, ils ne le sont pas obligatoirement et sont en fait des gens qui sont tout simplement curieux du monde, de la nature plus que des hommes. Ils peuvent aussi avoir des passions prenantes, préférer la vie à la campagne qu’a la ville. Des tonnes d’autres exemples existent sans doute mais une chose très intéressante est de voir que les gens qui vivent en groupe finissent souvent par se quitter voire même se déchirer, ce qui montre que si l’homme à besoin des autres, il n’est pas pour autant fait pour vivre en groupe. Si c’était le cas, il n’y aurait pas besoin d’instaurer autant de règles de vie en société partout ou cela est imposé.

Pas une maladie!

Non, ce n’est pas grave. On est pas anormale si on vit seule. A partir du moment où on garde un minimum de contact avec l’extérieur et que l’on continue à apprécier les sorties entre amis sans pour autant maudire la Terre entière, alors pas de soucis!